A la vie, à la mort (toutes catégories d'âges)

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Chapitre 1 :

Il était près de minuit et un jeune homme aux cheveux noir comme le jais était allongé sur son lit, les yeux grands ouverts. Sur son ventre se tenait une lettre ou l’on pouvait voir une élégante écriture. Le jeune homme semblait perdu dans ses pensées, et, un petit sourire flottait sur son visage. Pourtant rien ne semblait indiquer qu’il se trouvait au 4, Privet Drive à Little Whining, dans la maison de son oncle et sa tante, ainsi que de son cousin, les infâmes Dursley. Le jeune homme reprit la lettre et recommença à la lire. Cela devait sans doute faire bien plus de 20 fois qu’il la relisait…

Cher Harry,

Que c’est dur de te savoir si loin de moi. Chaque seconde sans toi est une douleur pour mon cœur et il me tarde de te revoir. J’ai demandé à maman si tu pouvais venir passer le reste des vacances avec nous, et elle est d’accord, mais elle veut que tu passes un peu de temps chez ton oncle et ta tante (A la lecture de cette phrase, il fit une petite grimace). Mais sois sans crainte, nous viendrons te chercher dès la fin de la semaine. Rien que de penser que je vais te revois me remplie de joie !

J’espère avoir bientôt de tes nouvelles et sache que je t’aimerais toujours

Ton petit nounours adoré

Ginny

Le jeune homme était heureux, car le matin même était la fin de la semaine, ce qui signifiait qu’il allait bientôt pouvoir revoir celle qu’il aimait. La seule, l’unique…
Ces pensées ne pouvaient pas se défaire de l’image de Ginny lui souriant. Il la trouvait tellement belle. Il ne comprenait pas comment il avait fait pour ne pas remarquer sa beauté avant. Il n’arrivait pas à fermer l’œil de la nuit. Le fait qu’il allait la revoir dans quelques heures le remplissait de bonheur et l’empêchait de dormir. De plus il n’avait pas sommeil. Il se sentait en pleine forme. Finalement, ses paupières se fermèrent lentement pour sombrer dans un sommeil remplit de Ginny.
Son sourire ne l’avait toujours pas quitté le lendemain matin quand il se leva pour aller prendre son petit déjeuner en présence de son oncle, de sa tante et de son cousin. L’oncle Vernon lisait, comme tous les matins, son journal et buvait machinalement son café. Il n’avait pas remarqué la présence d’Harry dans la cuisine. D’ailleurs, c’était la même chose tous les matins depuis 16 ans. Son cousin Dudley regardait comme toujours la télévision, installée juste devant la table et mangeais en même temps sa portion de pamplemousse. Encore une émission à dormir debout, pensa Harry. La tante Pétunia était dans la cuisine et s’affairait à faire cuire des œufs avec du bacon, ainsi que du thé. Harry s’attendait à avoir une part (plus petite que celle de Dudley bien sur) de pamplemousse, mais il trouva son assiette vide. Il était sur le point de partir quand sa tante l’appela :
- Toi reste ici, dit-elle d’un ton brusque
Sur le ton de sa voix, Harry s’attendait à ce qu’elle lui demande des explications sur le fait qu’il souriait.
- Assied toi ici et mange ça
Le jeune homme paru étonné lorsque sa tante lui servit les œufs avec le bacon. Pourtant avant que lui ou bien Dudley puisse ouvrir la bouche, quelqu’un avait sonné à la porte.

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Tout le monde, sans comprendre vraiment ce qui se passait, se regardèrent d’un air étonné. Après un moment de silence, la sonnette retentit à nouveau. La perspective que quelqu’un les dérange un dimanche matin, en plein petit déjeuner, rendait l’oncle Vernon fou de rage. Fulminant, il posa son journal d’un geste brusque et se dirigea lentement vers la porte d’entrée tout en poussant des jurons. Puis, de la cuisine, on entendit la porte s’ouvrir puis plus rien. Harry se décida alors à se lever et aller à la rencontre de son oncle, pour déterminer ainsi la cause de son silence. Dans l’encadrement de la porte se tenait une famille de rouquins souriante. Mr Weasley tendait sa main à un oncle Vernon ébahi. A en jugé l’expression de son oncle, Harry se doutait bien qu’il n’avait aucunement oublié la fois ou les Weasley avaient fait irruption dans leur salon lorsqu’Harry s’apprêtais à entrer en deuxième année à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie de Grande Bretagne. Également présente, une jeune et sublime rouquine tentait de regarder à l’intérieur s’il y avait le moindre signe de vie celui qu’elle aimait. Harry, s’étant douté de la présence de Ginny, se dépêcha de sortir et prendre Ginny dans ses bras. Une telle sensation de bonheur les envahissaient qu’ils ne purent s’empêcher de s’embrasser malgré le regard violacé de son oncle et des regards charmé de la famille Weasley.
- Que c’est bon de te revoir ! Tu m’as tellement manquée ! dit Harry avec un sourire.

Ginny éclata de rire avant d’embrasser une nouvelle fois le jeune homme.
- Est ce que tes valises sont prêtes? demanda le père de cette dernière.
- Oui, bien sûr, tout est prêt, il n’y a plus qu‘à les chercher, répondit le jeune homme qui n´avait pas perdu son sourire.
Il n´avait toujours pas laché la main de Ginny lorsqu´il arriva dans sa chambre, à présent vidée de toutes ses affaires. La cage de sa chouette au plumage blanc comme la neige, Hedwige, était posée sur son bureau, mais son habitante ne s´y trouvait pas. Le jeune homme l´avais laissé voler quelques heures. Aidé de la jeune rouquine, il prit sa valise et descendit rejoindre Ron et Mr Weasley qui les attendaient devant la maison.
Tandis qu‘Harry voulut partir sans un adieu, Mr Weasley le retint par la manche.
- Tu devrais sans doute leur dire adieu. Ce sont tout de même eux qui t´ont hébergé pendant 10 années et 6 étés? Tu leur dois bien ça non?
- Je ne vois pas en quoi je pourrais leur faire ce plaisir. Ils m´ont ignoré, malmené pendant toutes ces années. Ils doivent sûrement attendre impatiemment notre départ et le fêter comme il se doit. Ils doivent sûrement être ravis de se débarrasser du larbin anormal qui habitait sous leur toit pendant toute cette période.
- Tout de même… Ils sont de ta famille. C´est la sœur à ta mère! Tu ne peux pas faire comme si ils n´existaientt pas, ajouta Mr Weasley.
- Pourtant c´est exactement ce qu‘ils ont fait pendant toutes ces années. J´était tel un fantôme, donc à présent, je leur renvoie la balle.
Puis sans ajouter un mot, le père des deux rouquins emmena Harry à l´intérieur, malgré la ferme opposition de l´oncle Vernon.
- De quel droit osez vous entrer dans ma maison? Rugit l´oncle du jeune homme. Vous soulliez notre honneur!
Malgré plusieurs tentatives d´extorquer des réponses de la part de Mr Weasley, l´oncle Vernon finit par le laisser entrer dans la cuisine en compagnie du jeune homme. A présent, toute la famille Dursley était présente dans la même pièce. Dudley était toujours en train de manger et avait profiter de la surprise générale pour piquer le petit déjeuner d´Harry. Mr Weasley regarda à présent Harry d´un regard persant, le forçant ainsi à avouer à sa famille qu´il partait définitivement.
- Adieu, je m´en vais, dit Harry cruement.
- Bon vent! Enfin nous pourrons retrouver une vie normale! Dit Mr Dursley d´un ton douceureux.

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Mr Weasley fit signe au jeune Harry qu'il pouvait disposer. Avide de savoir ce que le père de Ron allait dire à son oncle et sa tante, il prit le soin de se positionner derrière la porte. Puis la voix de Mr Weasley s'éleva dans la cuisine. Son ton n'avait rien d'amical, tel que l'avait toujours connu Harry, mais plus sombre.
- C'est une honte! Comment avez vous pu traiter ce jeune homme de cette façon! Vous n'avez pas du tout respecter la volonté du professeur Dumbledore…
- Je ne vois pas en quoi nous aurions dû obéir à un vieux fou sénile! Tonna l'oncle Vernon
- En prenant Harry sous votre toit, vous avez accepté de le considérer comme votre propre fils et non comme un esclave ou un simple fantôme! Fit Mr Weasley, en ignorant ainsi la remarque qu'il venait d'entendre. Chaque été, lorsque nous le prenions pour le reste des vacances, il nous venais plus maigre que jamais à notre grand désespoir. Tant de famille aurait voulu avoir votre neveu sous leur toit, mais pour sa propre sécurité, nous l'avons emmener chez vous, les seuls parents qui lui restaient. C'est un scandale que vous ne vous soyez pas occuper de ce garçon? Pourquoi? Je vous le demande! Sûrement par pûre jalousie de ce qu'il représentait à vos yeux. Malgré les avertissements du professeur Dumbledore, votre comportement ne s'est pas amélioré. Pourquoi ne lui qvez vous rien donné a mangé alors que votre fils, lui, est engraissé comme un porc!
- Nous n'avons rien accepté du tout quand nous avons prit Harry sous notre toit! Hurla une voix grqve que Harry reconnut être celle de son oncle.
- Si vous n'aviez rien accepté du tout, comment expliqué vous le fait que Harry soit sous votre toit? Demanda Mr Weasley, dont le ton commençait à monter graduellement.
Mr Weasley semblait avoir marqué un point, car on n'entendit plus un bruit dans la cuisine.
- Votre comportement vis à vis d'Harry est totalement intolérable! Vous me faites honte!
Puis sans un mot, il se retourna et alla rejoindre ses enfants ainsi qu'Harry, qui s'était pécipité lorsqu'il avait entendu Mr Weasley sortir.
- Monsieur Weasley, comment allons nous aller au Terrier? Demanda Harry.
- Nous allons y aller en Magicobus, c'est le moyen le plus sûr de ne pas être vu, dit il en faisant un cercle à l'aide de sa baguette magique.
Quelques minutes plus tard, le bus sorcier fitun brusque arrêt devant la maison des Dursley.
- Bonjour, je m'appelle Stan Rocade et je vous accompagnerais durant votre voyage, lut il sur un bout de parchemin usé
- Stan! Dit Harry, stupéfait de revoir Stan. Je te croyais à Askaban!
- Harry! Quel plaisir de te revoir! Finalement, faute de preuve, le ministère à du me relâcher. Terrible prison Askaban! Répondit il avec un frisson. Où puis-je vous déposer, Messieur, dames?
- Au Terrier, ajouta prestement Mr Weasley en faisant entrer tout le monde dans le bus.
Ernie Danlmur n'avait toujours pas changé sa façon de conduire, toujours aussi secouante. Aussi décidèrent ils de ne pas parler durant le trajet au risque de régurgiter tout les mets qu'ils avaient mangé au petit déjeuner. Ginny se blotissait contre Harry, comme pour se rassurer. Quelques minutes plus tard, ils furent arrivés à bon port, sain et sauf.
Déboulant de la cuisine, telle une fusée, Mrs Weasley serra Harry dans ses bras. Le jeune homme aurait juré entendre craqué ses os tellement la mère de Ron le serrait
- Harry mon chéri! Je suis tellement heureuse de te revoir! Mon dieu! Tu a encore maigri! Viens donc manger un petit déjeuner bien consistant!
Souriant, il la suivit dans la cuisine ou une agréable odeur de toast grillé et de bacon cuit lui parvint aux narines.

Machinalement, il s'assit et attendit que le succulent repas arrive. Il ne s'était pas rendu compte qu'en réalité, il avait une faim de loup garou. A côté de lui, se tenait toujours Ginny, puis en face du jeune homme s'était installé Ron.
- Hermione n'est pas là? Demanda Harry, étonné de ne pas voir son amie au Terrier
- Non, elle viendra demain. Au fait, le mariage de Fleur et Bill aura lieu le 5 août. Bill et Fleur sont actuellement partis régler quelques paperasses administratives, ils seront là dans la soirée, continua t'il en voyant que son ami allait lui demander ou son frère se trouvait.
- Heureusement qu'ils ne sont pas là aujourd'hui, surtout Fleurk! Dit Ginny d'un ton lugubre
Harry savait que Ginny n'appréciait pas du tout Fleur et le fait qu'elle devienne sa belle sœur lui était d'autant plus insupportable.
- Comment se déroule un mariage chez les sorciers? Demanda Harry qui n'avait jamais assisté à un seul mariage, même moldu.
- La cérémonie aura lieu en l'église de Loutry Sainte Chaspoule, commenta Mrs Weasley. Puis ensuite, nous nous rejoindrons ici pour le banquet qui dura jusqu'en fin de soirée. En tout cas, c'est comme ça que ce déroulera ce mariage. Je me souviendrais toujours de notre jour de mqriqge, n'est ce pas Arthur?
- Pardon?… Euh oui bien sûr! Dit il, sans même avoir entendu la question
- C'était tellement fantastique! Continua Mrs Weasley, d'un ton rêveur
- Et voilà maman qui se replonge dans ses souvenirs… chuchota Ron ce qui provoqua le rire d'Harry.
- Je me souviendrais toujours c'était un samedi… Le samedi 10 octobre, très précisément. Il y avait beaucoup de monde ce jour là. Il me semble que tes parents y étaient également, Harry
Ses parents? Au mariage de Mr et Mrs Weasley? Harry avait du mal à le croire. Après tout, c'était possible, car ils avaient fait leur scolarité en même temps.
- Splendide, vraiment, poursuivit la mère de Ron, sur le même ton rêveur.
Puis plus rien… Elle semblait perdue dans ses pensées. Ses yeux étaient levés vers le plafond et un léger sourire flottait sur son visage. Elle paraissait tellement dans les nuages qu'elle en avait oublié les œufs qui cuisaient dans la poêle. Ce fut Ginny qui la ramena sur Terre en enlevant la poêle de la plaque. L'œuf n'avait plus la couleur blanche et jaune qu'il devait avoir normalement, mais le blanc d'œuf s'était brusquement changé de couleur. L'œuf était carbonisé.
- Oh, mon dieu, qu'est ce que je suis étourdie! Lâcha t'elle, en faisant un tour de baguette pour nettoyer la casserole.
A présent, une forte odeur de brulé régnait dans la maison. C'est à ce moment là que Mr Weasley intervint.
- Ne devrait t'on pas utiliser ce genre d'appareil que les moldus utilisent lorsque ce genre d'odeur survient? Dit il, plus à l'intention d'Harry qu'aux autres. Comment ça s'appelle ce petit truc ou il suffit d'appuyer sur un bouton et PFUIT! Plus d'odeur!
- Ca s'appelle du Airwick, annonça Harry, gravement. Mais il existe des moyens, moins encombrant que ce genre d'objet.
- Ah bon? Demanda Mr Weasley, visiblement intéressé
- Oui, ça s'appelle la magie! Dit ironiquement sa fille unique. Beaucoup plus sûr que ces… Airtruc…
Mr Weasley parut déçu, et ne fit plus de commentaire. D'un tour de baguette magique, l'odeur d'œuf brûlé avait disparu, sans que l'on s'en rende compte.
TOC, TOC, TOC… Tout le monde tourna sa tête vers la fenêtre de la cuisine et vit un magnifique phénix au plumage rouge et or. Ron se leva pour lui ouvrit et le volatile fit un vol plané jusqu'à la place ou se trouvait Harry. A sa patte, se trouvait une lettre finement enroulée.

Mon cher Harry,

Si Fumseck t'apporte cette lettre, c'est que mon temps sur terre est révolu. Ne soit pas triste lorsque tu liras cette lettre, ce n'est pas ce que je souhaite. Non, Harry, ce que je souhaiterais c'est de te voir évoluer pleinement et assumer le rôle qui t'es destiné. Je sais que c'est difficile pour toi d'avoir été présent lorsque le professeur Rogue m'a tué.
Je souhaite également tu retournes à Poudlard, terminer tes études. Reste bien entourés de tes amis, ils te porterons un immense soutien dans ces moments sombres. Aussi, si tu le souhaite tu pourras venir quand il te plaira dans le bureau du professeur Mc Gonagall pour bavarder avec mon portrait.
Ainsi, cette présente lettre fait également office de testament. De ce fait, je te lègue Fumseck. Je sais qu'il te sera fidèle, prends en bien soin, je te fais confiance.

A ton retour à Poudlard, tu y découvrera que je t'ai laisser un paquet sur ton lit à baldaquin. C'est ton cadeau d'anniversaire.

Avec toute mon amitié. Sois fort Harry. Ta plus grande force est l'Amour. L'amour que te portait tes parents, et l'amour que tu porte à Ginny. Sache que c'est là, la plus grande faiblesse de Voldemort: dans son cœur il n'y a que de la haine. Souviens toi Harry: Toucher quelqu'un qui a été marqué par quelque chose d'aussi beau que l'amour, ne peut suciter en Voldemort que de la souffrance.

Albus Dumbledore

Ainsi il savait… Dumbledore savait qu'il allait mourir de la main de Rogue. Le jeune homme avait essayer de fuir cette horrible vérité depuis le jour ou il avait vu Dumbledore tomber de la tour, sous ses yeux, sans qu'il ne puisse agir. Mais il avait pensé à Ginny et sa douleur s'était quelque peu atténuée. Mais maintenant, cette lettre le ramenait brusquement à la réalité. Une boule s'était à présent formée dans sa gorge et ses yeux picotaient. Harry tentait en vain de retenir ses larmes. Comme dans un film au ralenti, il revoyait Rogue ainsi que Malefoy entrer dans la salle ou il se trouvait, lui et Dumbledore. Et par un sort informulé, son mentor l'avait figé sur place, l'empêchant d'agir. Puis l'inévitable arrive. Un éclair vert sorti de la baguette de Rogue et toucha de plein fouet l'ex directeur qui, a présent, entamait une lente chute vers le sol. Toutes ses pensées, l'avaient fait pleurer. Il ne semblait plus se rendre compte qu'il se trouvait au Terrier. Qu'il se trouvait en présence des Weasley qui le regardaient d'un air inquiet.
Sans un mot, Harry se leva brusquement et se dirigea vers sa chambre pour y pleurer comme il le souhaitait.

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Chapitre 2: Un mariage et un anniversaire inoubliable

Seul dans sa chambre, Harry pleurait de plus belle. La mort de Dumbledore l'avait tellement perturbé. Et cette lettre qui l'avait si subitement ramené à la réalité alors qu'il tentait désepérément de se convaincre lui même que son mentor n'était pas mort. Il se sentait tellement impuissant, face à l'absence de Dumbledore, celui qu'il avait sans nul doute considéré comme son grand père. Pourquoi Voldemort s'acharnait – il à faire disparaître toutes les personnes qu'Harry portait dans son cœur? Tout d'abord ses parents qu'il avait à peine connu, Sirius et maintenant Dumbledore. Seul dans ses pensées, il ne semblait pas avoir remarqué la présence de la jeune rouquine, qui à présent était assise sur le lit du jeune homme. Machinalement, elle posa sa main sur l'épaule du jeune homme, tentant en vain de le consoler. Elle ne savait pas trop quoi dire dans ce genre de circonstances. Sans qu'elle en prenne conscience, elle dit machinalement:
- Ne t'inquiète pas… Pleure, ça te fera du bien. Ce genre de chose il ne faut pas le garder enfouit dans son cœur. Tôt ou tard, il va falloir que ça sorte.
Harry releva la tête, ses joues trempées par ses larmes. Il serra alors Ginny dans ses bras, qui s'était tu. La présence de la jeune fille lui faisait le plus grand bien. C'était une sorte de potion contre toutes les blessures. Il savait qu'elle ne le laisserait jamais tout seul, dans n'importe quelle situation.
- Merci d'être là, dit il simplement, tandis que Ginny le serrait toujours dans se bras.
- Si jamais tu veux en parler, n'hésite pas, tu sais que tu peux tout me confier, dit elle en souriant
Puis ils s'embrassèrent tendrement avant de redescendre dans la cuisine. Tous les Weasley se tenaient autour de la table, l'air triste. Ron tournait machinalement sa bouteille de bièreaubeurre, le regard perdu dans le vide. Fumseck était toujours là, perché sur le rebord de la chaise où Harry s'était trouvé un instant auparavant. Il sifflait un air doux pour détendre l'atmosphère mais rien y faisait.
Harry prit une profonde inspiration avant d'ajouter:
- Je suis désolé… Je ne voulais pas…
Et il ne pu rien ajouter d'autre car il sentait que ses yeux picotaient à nouveau.
- Ce n'est pas grave Harry chéri, dit Mrs Weasley, les yeux rougis, comme si, elle aussi, avait pleurer.
- La mort du professeur Dumbledore nous a tous profondément touché, ajouta Mr Weasley. Je suis sûr que de là ou il es, il veille sur toi. Et je peux t'assurer qu'il y es heureux, et sans doute encore plus heureux s'il sait que tu penses à lui. Il savait que tu comptait beaucoup pour lui. Il savait que s'il mourrait, tu serais très triste… Il n'y a aucune honte à être triste Harry. Ca fait partie de l'être humain…
- J'ai peur, dit Harry, dont la voix tremblait légèrement sous le cou de l'émotion
- C'est tout à fait normal d'avoir peur, ajouta Mrs Weasley. Le monde serais trop parfait si personne n'avait peur. Tu ne dois pas te sentir faible car tu as peur. Non, il ne faut surtout pas que tu te dise cela. Tout le monde a peur, à un moment où à un autre de sa vie. Tu n'es pas le seul à avoir peur Harry.
Les paroles de Mr et Mrs Weasley lui avaient remonté le moral. C'était dans des moments comme ceux là, qu'il appréciait être en leur compagnie. Car il savait qu'ils le comprennaient.
A ce moment là, Bill et Fleur entrèrent dans la maison. Harry se souvenait que le fiancé de Fleur avait été attaqué par Fenir Greyback, le fameux loup garou, au cours de la bataille qui avait couté la vie à Dumbleodre. Ses blessures avaient partiellement disparus. A présent, son visage était parsemé de cicatrices. Apparement, il ne devait pas avoir du trop souffrir de l'attaque de Greyback. Et Fleur semblait bien s'occupé de lui.
- Pfff! Il y avait une queue abominable au ministère pour signer tous ces papiers! Lâcha Bill en s'asseyant. Oh! Bonjour Harry! Dit il en lui serrant la main
- Salut Bill, comment tu vas?
- Je ne me plaint pas! Dit Bill avec un sourire. Mais, tout va pour le mieux. J'ai quelques petites réactions qui, selon Lupin, seraient celle d'un loups garou, mais à part ça tout va bien.
- Comment ça? Demanda Harry sans comprendre
- Disons que j'ai une certaine attirance pour la viande crue, dit il avec un sourire, comme si un goût prononcé pour ce genre d'aliment paraîssait tout à fait normal.
Harry sourit, puis voyant le regard que lui lançait Ginny, il comprit tout de suite qu'elle ne voulait pas se trouver dans la même pièce que Fleur, malgré la présence de toute sa famille. Oubliant qu'il n'avait pas pris de petit déjeuner, oubliant tout simplement qu'il avait faim, Harry sorti accompagné de Ginny. Ron était perdu dans ses pensées et ne semblait pas avoir remarquer que son ami venait de sortir et ne semblait non plus percevoir la présence de son frère ainé et de sa fiancée.

Le jeune couple s'assit dans l'ombre d'un arbre, profitant des quelques rayon de soleil qui leur caressait le visage pour parler.
- Je suis vraiment désolé d'avoir pleurer devant toi avant… dit Harry sur un ton d'excuse
- Tu n'as pas à t'excuser Harry. C'est normal, même pour un garçon, de pleurer. Crois moi, Ron pleure bien plus souvent que tu ne le pense!
- Quoi? Demanda Harry, surpris. Pour quelle raison est ce qu'il pleurerait?
- Je n'en sais rien. Je pense que la mort de Dumbledore a du le perturber aussi. A moins que ce ne soit autre chose mais je ne vois pas du tout ce que ça pourrais être… dit la jeune fille d'un ton songeur.
La matiné s'écoula tout doucement. Ginny s'était allongée sur les genoux du jeune homme qui lui, caressait machinalement ses longs cheveux roux. Harry aimait être en la présence de Ginny. Elle lui faisait beaucoup de bien. Il regrettait tout simplement de ne pas lui avoir demandé de sortir avec lui plus tôt… La timidité du jeune âge, avait il pensé. Il n'avait guère eu d'expérience très satisfaisante avec les filles… Bien qu'il soit sorti peu de temps avec Cho Chang, cette expériance s'était révèlée absolument désastreuse. Il n'avait pas vraiment su s'y prendre. Mais une chose lui paraissait évidente a cet instant. Toutes les filles de Poudlard avaient, un jour ou l'autre, rêvé de pouvoir sortir avec lui. Mais il s'en souciait guère. Il avait Ginny et ce choix lui convenait.
Il était près de midi lorsque Mrs Weasley sorti sa tête de la fenêtre de la cuisine pour les appeler à manger.
Après un délicieux repas ou tout le monde s'était bien rempli le ventre, ils sortirent tous faire une partie de Quidditch qui leur permettait de rétablir leur réflexes. Ron s'était beaucoup amélioré, il avait pris confiance en lui. Quand on le regarder évoluer sur le terrain, on remarquait qu'il prenait un réel plaisir à arrêter chaques balles qui se dirigeaient vers ses buts. Ginny, quant à elle, n'avait rien perdu de ses réflexes de poursuiveuses. Harry avait beaucoup de mal à rester concentré sur le vif d'or, en présence de Ginny. Mais s'il passait trop de temps à contempler Ginny, cela pourrait porter préjudice à son équipe.

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Le lendemain matin, le jeune homme reconnu à peine la cuisine lorsqu'il y entra prendre son petit déjeuner. Elle était entièrement redécorée. Il y avait des ballons de toutes les couleurs et de temps à autre, de petits lutins de Cornouaille volaient à travers les pièces chantant une petite mélodie que Harry ne parvenait pas à reconnaître. Mrs Weasley entra brusquement dans la cuisine, ne faisant guère attention à Harry.
- Mrs Weasley… commença Harry. En quel honneur avez vous décoré le Terrier?
- Ah! Harry chéri! Dit Mrs Weasley avec un grand sourire. Viens avec moi, j'ai une petite surprise pour toi! Finit elle par dire en tirant Harry par le bras, l'entrainant ainsi dans la pièce d'à côté, le salon.
Puis, dans un salon tout aussi méconnaissable que la cuisine, se trouvait toute la famille Weasley ainsi qu'Hermione. Tous étaient rayonnant de bonheur et lui souhaitèrent tous en cœur un joyeux anniversaire. Comment avait il pu oublier qu'aujourd'hui était son anniversaire! Bien sûr on était bien le 31 juillet!
- Je… Merci! Dit il ébahi par tant d'attention. Je ne sais pas quoi vous dire!
- Attends, ce n'est pas fini! Dis Ron. Il y a encore les cadeaux!
- Mon plus beau cadeau c'est que vous soyez tous là pour moi et que je sais que je peux compter sur vous. Il n'y a pas de plus beaux cadeau que ça, dit Harry en souriant
- Ne dit pas de bêtise! Dit Mrs Weasley en rougissant. Tiens ouvre donc le premier cadeau!
Harry ne se fit pas prier et prit le premier cadeau qui se trouvait à sa portée. Un cadeau comme celui ci ne pouvait venir que d'Hermione. Un livre intitulé "1001 trucs et astuces pour devenir un très bon occlumens et légilimens". La jeune fille rougit légèrement, craingnant que son cadeau ne plaise pas à Harry.
- Ne t'inquiète pas Hermione, il me sera très utile! En tout cas, merci beaucoup d'y avoir pensé! Dit Harry pour la remercier
Puis, il prit un second cadeau, plus petit cette fois çi, qui lui venait de la part de Dobby. Harry ne fut guère étonné de voir les habituelles chaussettes dépareillées et avec des motifs quelques peu douteux que lui offrait l'elfe de maison. Un autre cadeau, emballé avec moins de soin, indiquait clairement à Harry sa provenance: Kreattur. Dans ce paquet il trouva quelques pierres, sans doute du Lac Noir, habitat du calamar géant. Un petit mot avait été joint avec les pierres "Pour le maître, Kreattur".
- C'est sympa de sa part! Mais il n'était pas obligé! Dit Harry
- Ca prouve au moins qu'il t'appartient, commenta Hermione avec sagesse. Tu devrait peut être lui offrir quelque chose!
- Pourquoi? Demanda stupidement Ron. C'est l'anniversaire d'Harry et non pas celui de Kreattur! D'ailleurs on ne sait même pas sa date d'anniversaire
- Ca suffit tous les deux! Reprit Harry, en voyant qu'Hermione s'apprêtais à répliquer. Je lui offrirais quelque chose pour Noël et comme ça, la chose sera réglée!
Le troisième cadeau était, sans nul doute, celui des parents de Ron. L'habituel pull rouge tricoté avec soin par Mrs Weasley. Le fait que Mrs Weasley lui tricote toujours un pull lui faisait toujours énormément plaisir. Après tout, il l'avait toujours considéré comme celle qui avait remplacé sa mère pendant les 6 étés qu'il avait passé au Terrier. Elle lui avait donné l'amour d'une mère à son enfant et Harry lui était très reconnaissante, malgré que de temps en temps sa façon de le couvrir lui paraissait quelque peu exagérée. Fred et Georges, quant à eux, lui avait offert toute une panoplie de farces et attrapes qu'ils avaient eux même fabriqués, tel que des marécages, des fusebombes portatifs, des plumes fainéantes qui écrivent toutes seules (Harry lui avait demandé d'écrire "Merci Fred et Georges" mais la plume avait préféré écrire "Vous ne vous êtes pas creuser la tête pour lui offrir un cadeau n'est ce pas Fred et Georges!", ce qui provoqua l'hilarité générale), des téléscopes "Coup de poing", des pillules Néansang ou bien des bonbons qui permettaient d'allonger la langue de quiconque les mangeaient. De Ginny, il avait reçu un collier ou se trouvait une minuscule photo du jeune couple, dansant dans la neige. De Ron, il avait reçu il avait reçu un chapeau sans tête, dont Harry n'avait pas de mal à en trouver la provenance ainsi que des dragés surprises de Bertie Crochue. Bill et Fleur lui avaient offert une dizaine de boites de chocogrenouilles ainsi que "Les meilleures équipes de Quidditch du Royaume Uni et du monde entier".
- Merci beaucoup! Dit Harry, ému. Je ne sais pas quoi vous dire! Je suis tellement heureux!
- Tu sais, il faut peu de chose pour être heureux, dit Ginny avec un sourire.

Puis, peu à peu, ils se dirigèrent vers la cuisine ou, à présent, se trouvait un petit déjeuner copieux avec au menu bacon grillé, œufs brouillés, jus de citrouille à volonté, des saucisses à n'en plus finir. Harry était resté bouche bée devant le spectacle qui s'offrait à lui. Jamais, durant le temps qu'il avait passé chez les Weasley, il n'avait vu de petit déjeuner semblable. Pour un peu, il se serait cru à Poudlard avant l'heure. Il n'arrivait pas à croire que tous les Weasley s'étaient donné tellement de mal pour lui faire un anniversaire réussi.
- Harry! Dit calmement Ginny en lui passant la main devant les yeux
- Que… Quoi? Qu'est ce qu'il y a? demanda le jeune homme
- Le petit déjeuner est servi! dit la jeune fille en rigolant
Le petit déjeuner se passa dans la joie et la bonne humeur. Un peu plus tard dans la matinée, un homme à l'allure importante se dirigea vers le Terrier. A côté de lui, un jeune homme, l'air sérieux, l'accompagnait vers la porte.
- Perçy!!!! Lâcha Mr Weasley
- Oh non! Le ministre de la magie! Dit Harry. Je ne suis pas là!
Puis en l'espace d'un instant, le jeune homme avait décampé sans qu'il n'ai pu donné aucune explication sur la raison de sa fuite. Mrs Weasley était au bord des larmes, en voyant Perçy revenir.
Harry s'était assis sur la dernière marche de l'escalier qui menait au deuxième étage, de façon à ce qu'il puisse tout de même entendre la conversation, mais sans être vu par quiconque.
- Bonjour Mrs Weasley, dit alors une voix d'homme. Nous passions par là et nous nous sommes dit que nous allions nous permettre de vous rendre une petite visite. Je ne vois pas Harry… Il n'est pas là?
Tout le monde resta silencieux, et ne voulant pas les laisser dans cette situation, Harry descendit les marches, d'un air lugubre.
- Je suis là. Que me voulez vous?
- Ah! Harry! Dit Scrimgeour. Est ce que je peux te parler un instant s'il te plait!
- Si c'est pour me demander de travailler pour le ministère vous pouvez tout de suite repartir. Je ne travaillerais aucunement pour vous, dit Harry d'un ton qui n'avait pas perdu de sa colère.
- Comment avez vous devinez? Demanda le ministre de la magie, perplexe
- Voyons… A Noël, vous êtiez déjà venu au Terrier, en sachant très bien que les Weasley ne manquaient aucune occasion pour m'inviter chez eux. Là, vous m'aviez demander d'entrer au ministère pour redonner confiance aux sorciers que le ministère faisait tout son possible pour combattre Voldemort. Ensuite vous êtes de nouveau revenu à la charge à la fin de l'année, lors de l'enterrement au professeur Dumbledore pour me reposer la même question. Là de nouveau, j'ai refusé. Et vu que vous n'avez toujours pas perdu votre idée de redonner confiance aux sorciers, vous voulez toujours me demander d'entrer et de sortir du ministère. Et, continua Harry en voyant que son interlocuteur allait répliquer, vous vouliez sans doute également savoir ce que Dumbledore faisait lorsqu'il n'était pas à Poudlard. Je suis désolé, mais c'est un secret entre lui et moi, et je continue simplement à suivre ses ordres. Il m'a simplement dit de ne rien révéler de ce qu'il faisait hors de Poudlard et il ne m'a rien dit en ce qui concerne ses ordres, qu'ils devaient prendre fin s'il mourrait.
- A ce que je vois, vous êtes vraiment l'homme de Dumbledore jusqu'au bout.
- Exactement, dit Harry, sur un ton sans réplique.
- Bien… Dans ce cas, nous n'avons plus rien à faire ici, dit le ministre de la magie. Venez Wistili.
Puis part un sort informulé, Fred avait fait poussé une queue d'âne dans le dos de Perçy. Une fois qu'ils furent hors d'atteinte, Ron dit calmement.
- Vous avez remarqué? Scrimgeour l'a appelé comme Croupton lors de la Coupe du Monde de Quidditch! "Mon cher Wistily, pourriez vous m'apporter une tasse de thé!" dit Ron en imitant Croupton
- Ron! Dit Mrs Weasley, essayant désepérement de ramener son fils à la raison. Et qui a fait poussé cette queue d'âne à Perçy? Demanda t'elle en regardant d'un air soupçonneux ses deux fils jumeaux.
- Moi? Noooon, je ne me serais pas permis de faire ça à un crétin pareil! Dit Fred avec un sourire.
- Ni moi, je ne me serais pas permis. Ce genre d'idiotie n'est plus de notre âge! Dit Georges d'un ton solennel, qui provoqua l'hilarité générale.
Puis peu à peu tout le monde se disperça et s'activa à ses tâches. Harry, Ginny, Ron et Hermione étaient sortis dans le jardin profitant de la bise matinale qui leur caressait les joues. Déjà le soleil començait à réchauffer tout le monde. La dernière journée de juillet s'annonçait merveilleuse.
- Pourquoi Scrimgeour s'obstine t'il a vouloir te mettre dans ses rangs? Demanda Ron
- Je n'en sait rien. Mais sans doute il espère que je changerais d'avis. Surtout après les récents événements.
- Il n'est pas stupide, commença Hermione. Il sait très bien que si Dumbledore partait de Poudlard, c'était pour une bonne raison, et s'il avait décider de ne révéler à personne le lieu où il allait, c'était bien pour une raison.
- Dumbledore m'a dit que Scrimgeour l'avait fait suivre par un Auror.
- Lequel? Demanda Ginny
- Dawlish… répondit Harry
- Mais il ne fait pas parti de l'ordre? demanda Ron

Nombre de messages : 104 Age : 36 Date d'inscription : 11/06/2007

Harry haussa les épaules. Pourquoi Scrimgeour tenait il tellement à ce qu'il rejoigne ses rangs? Sans doute le voulait il pour remonter sa popularité? Car le monde des sorciers croyait au retour de Voldemort. Et Scrimgeour semblait pourtant suivre la voix déjà tracée par Fudge?
- Vous croyez que Scrimgeour croit au retour de Voldemort? Demanda Harry, inquiet.
- Sans doute, dit Hermione. Il pense sans doute qu'en t'ayant à ses côtés, il se sentira plus fort et que Voldemort ne s'osera pas à attaquer le ministère?
- Arrête de rêver Hermione! Dit Ginny, avec un sourire. Rien n'arrête Tu Sais Qui. Une fois qu'il est décidé à vouloir aller au bout des choses, il y va, qu'il y ait ou pas de résistance! Et puis même, s'il y avait eu une résistance, il aurait tout détruit sur son passage.
- Oui, il avait bien essayé de persuader Dumbledore de me tuer… dit lentement Harry
- Comment ça? Demandèrent ils en cœur
- Vous vous souvenez, au ministère , quand on y est allé pour Sirius? Dumbledore est arrivé et s'est battu en duel avec Voldemort. Et Voldemort a pris possession de moi et a essayer de convaincre Dumbledore de me tuer…Dit Harry avec amertume.

Les jours qui suivirent l’anniversaire du jeune homme étaient destinés aux derniers préparatifs du mariage de Bill et Fleur. Tout le monde autour de Harry s'activa à la tâche, ne laissant plus aucune parcelle de saleté où un coin non décoré. Pourtant, un jour avant le mariage, Mrs Weasley semblait au bord de la crise de nerf lorsque Fleur lui annonça qu'elle n'avait toujours pas choisi les robes des demoiselles d'honneur.
- Je ne sais pas encore de quelles couleurs seront les robes. J'hésite à présent entre le rouge et le bleu… Bien sûr, le rouge irait très bien pour Gabrielle, mais pas pour Ginny…
- Évidemment! A cause de mes cheveux couleur carotte! lança Ginny, énervée.
- Prends du bleu et comme ça tout le monde sera content! hurla Mrs Weasley
Fleur parue offensée et s‘éloigna se chargeant ainsi des robes de demoiselle d’honneur des deux jeunes filles.
- A quelle heure aura lieu la cérémonie à l'église? demanda précipitament Harry, lorsque Mrs Weasley passa devant lui.
- A 13 heures… Il faudra se dépêcher, nous n'aurons pas de temps surtout qu'il faudra encore coiffer Ginny, Gabrielle et Fleur! Mon dieu, mon dieu! Je ne sais plus où donner de la tête! dit Mrs Weasley. Fred! Rends moi ces rubans, veux tu! J'en ai besoin!
Fred tenta de répliquer, mais avant qu'il eut ouvert sa bouche, sa mère était déjà repartie avec le ruban dans les mains. Harry avait l'impression d'être inutile, et, voyant Mr Weasley tentant de monter un chapiteau, il lui proposa son aide, ce que le père du marié accepta.
Le 5 août arriva et tout était enfin en place. Tandis que Harry mettait son costume, un véritable remue méninge avait prit place au Terrier. Tantôt Mrs Weasley ne trouvait pas une brosse à cheveux, tandis que Fleur ne trouvait plus son voile de marié et Ginny tentait de retrouver Arnold, son boursouflet violet, sous les cris rageurs de sa mère qui lui disait de revenir pour qu'elle la coiffe. Finalement, à 12 heure 30 tout le monde était prêt. Harry, accompagné de Ron en costume noir ("Pour une fois que je porte quelque chose de potable!" avait dit le jeune rouquin), d'une Hermione en magnifique robe longue d'un rouge éclatant, et de Mr Weasley qui avait revêtu son plus bel habit, un magnifique costume vert foncé, se rendirent à l'église de Loutry Sainte Chaspoule où les mariés ainsi que les demoiselles d'honneur devaient les rejoindre quelques instants plus tard. La plupart des invités attendaient déjà devant l'église de Loutry Ste Chaspoule et guettaient avec impatience l'arrivée de ceux qu'on attendaient le plus: Bill et Fleur. Le temps passait, les secondes devinrent des minutes et toujours pas le moindre signe des nouveaux mariés. Mrs Weasley regardait avec inquiétude l'horloge de l'église, espérant de tout son cœur qu'il ne leur soit rien arrivé.
Finalement, à 13 h 00, les portes de l'église s'ouvrirent, laissant entrer tous les invités. Une musique raisonna au fond de l'église, alors que tous ces occupants trouvaient des places pour s'asseoir. Les portes de l'église se rouvrirent à nouveau. A présent, on voyait Bill aux bras de sa mère qui retenait avec peine les larmes qui tentaient de couler. Elle était tellement émue. Puis, arrivés à l'autel, Mrs Weasley déposa un baiser sur le front de son fils et alla rejoindre ses autres enfants sur le banc qui se trouvait au premier rang. Puis, peu de temps après l'arrivée de Bill, vint le tour de Fleur, au bras de son père, un petit homme chauve. Elle portait une merveilleuse robe blanche digne d'un conte de fée. C'était une longue robe avec une longue traine qui étaient dans les mains des deux demoiselles d'honneur, afin que elle ne se salisse pas. La jeune femme était rayonnante et se déplaçait avec élégance pour retrouver son fiancé. Ginny et Gabrielle les suivaient, dans leur belles robes bleues. Elles aussi avaient l'air radieuses et marchaient avec grâce.
La cérémonie commença lorsque le curé prit la parole. Harry se serait volontiers endormi, mais le fait qu'il soit au premier rang ne lui permettait pas de s'abandonner à ce petit plaisir. Ainsi, au lieu d'écouter le curé, il posa son regard sur Ginny. Qu'est ce qu'elle était belle dans sa robe bleue! Il tenta d'attirer le regard de la jeune fille vers lui, mais elle semblait concentrée sur ce qui se passait devant.
Puis vint le moment de l'échange des consentements, Harry vit Bill passer une bague au doigt de Fleur, lui promettant ainsi fidélité jusqu'à ce que la mort les sépare. Fleur fit de même avec Bill, et ils s'échangèrent un long baiser alors que le curé les déclara officiellement mari et femme. La mariée semblait être aussi émue que ses parents et que Mr et Mrs Weasley. Elle prit alors la parole
- Je voudrais simplement remercier tout le monde, car certains sont tout de même venus de loin pour assister à ce mariage et…
On voyait bien que Fleur tentait de ravaler ses larmes tant elle était émue. Mais elle ne parvint pas à finir sa phrase. Elle leur fit alors signe qu’ils pouvaient se diriger vers la sortie. Puis, peu à peu, la foule quitta l’église et, en dernier, Bill était sorti au bras d'une Fleur en larmes. Les deux jeunes demoiselles d'honneur étaient sorties également et s'étaient mises à côté des nouveaux mariés. Après la traditionnelle photo de groupe, tous, ils se dirigèrent vers le Terrier où, à présent, un véritable festin les attendait.
Une fois que tout le monde eut prit place autour de la longue table dressée sous le chapiteau, des mets succulents firent leur apparition. Poulet roti à volonté, avec des patates rissolées, ou bien encore des nouilles chinoises accompagnées d'une sauce onctueuse. Des tranches de filet mignon firent également leur apparition accompagnés de carottes passées à la poêle ainsi que des haricots verts. Rien que de voir tous ses mets étalés devant lui, Harry salivait. Il avait envie de se servir de tous ces plats succulents, mais attendit que tous les invités se soient installés et aient commencés à se servir.
Le jeune homme s'était assis en compagnie de ses amis, Ron et Hermione ainsi que de Ginny qui avait préférer renoncer à s'asseoir à la même table que Fleur.
- C'est vraiment formidable! dit Harry, émerveillé.
- Oui, au moins ils se souviendront toujours de ce jour! dit Ginny, en se servant un peu de poulet ainsi que des patates avec des haricots verts.
Le diner battait son plein et une fois les plats biens entamés et une fois assurés que personne ne reprenait de plat principal, vint les desserts. Une belle brochette de desserts s'offrirent à eux: tarte à la mélasse, tarte aux pommes, aux myrtilles, ainsi que plusieurs gateaux tel que ceux au chocolat ou aux carottes.
La soirée était bien avancée lorsque tous les desserts disparurent de la table. A présent, tout avait été enlevées, faisant à présent place à une grande piste de danse. Les mariés se dirigèrent vers le centre de la piste et ouvrirent le bal par une valse de Vienne. On avait enlevé le chapiteau et, à présent, les mariés dansaient sous le ciel étoilé de Loutry Ste Chaspoule. Peu à peu, les autres couples se dirigèrent vers la piste. Harry avait prit Ginny par la taille et l'entraînait à travers la piste, malgré ses piètres talents de danseur. Le doux parfum de la jeune fille enivrait le jeune homme. Puis malgré lui, il se laissa entraîné par Ginny, au rythme de la musique. Il avait l'impression de flotter, que le monde autour de lui n'existait plus… Tout s'effaçait autour de lui, comme dans un rêve.

Profitant de la bonne ambiance générale, Harry prit Ginny par la main et l'entraîna quelques mètres plus loin.
- Qu'est ce qu'il se passe Harry? demanda Ginny, soudain inquiète
- Rien, j'ai juste envie de passer un peu de moment seul avec toi, je ne vois pas où est le mal? dit Harry, avec un petit sourire.
Ginny lui rendit son sourire et l'embrassa tendrement. Harry se senti tellement léger qu'il aurait juré que ses pieds avaient quitter le sol de quelques millimètres. Puis, il regarda la jeune fille et lui dit lentement:
- Qu'est ce que je suis heureux d'être avec toi! Tu es tellement belle! Si jamais il t'arrivais malheur, je ne me le pardonnerais jamais, dit il en baissant la tête.
- Harry… Regarde moi… Je sais que si je reste avec toi, je risque de courir de très grands dangers, mais peu m'importe… Mon plus grand bonheur est de te voir sourire, être prêt de moi… Est ce que tu peux me promettre d'oublier Tu Sais Qui et Dumbledore juste pour aujourd'hui? Je sais ce que tu ressens, pour nous aussi ça a été très difficile lorsqu'il était mort. Et tu imagines dans quel état nous étions lorsque papa a été attaqué au Ministère, par ce serpent?
- Pardon Ginny, je me sens tellement stupide de te dire ça… Mais Dumbledore me manque tellement. C'est comme si on enlevait une partie de moi… Comme si une partie de moi s'en allait à tout jamais.
- Non, tu n'es pas stupide, Harry… Loin de là… Nous savons tous que la mort de Dumbledore t'a beaucoup affecté… Tu sais, il y a plein de personne qui souffrent de la mort de quelqu'un qui leur était proche, mais ils essayent de vivre avec… Je suis sûre que Dumbledore serait très heureux si tu continuais à vivre, il te la dit dans la lettre qu'il t'a envoyé il y a quelques jours. Allez, fais moi un petit sourire maintenant, dit la jeune fille
Le jeune homme était rassuré à présent. Il lui sourit et prit sa main, se dirigeant alors vers les autres pour participer à la fête.
La fête semblait à peine d'avoir commencer lorsque le soleil commença à pointer le bout de ses rayons. C'est ainsi qu'il se dirigèrent tous vers l'intérieur du Terrier afin de s'y reposer.