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 Pour ceux que la fin du septième tome a déçus...

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Tinakë




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MessageSujet: Pour ceux que la fin du septième tome a déçus...   Pour ceux que la fin du septième tome a déçus... Icon_minitimeLun 28 Jan - 20:16

... voici une petite fanfiction qui pouvant servir de suite de manière assez cohérente.
Bonne lecture; vos commentaires (même les mauvais, ce sont eux qui permettent de s'améliorer) sont les bienvenus!

Leur mort était une illusion
Chapitre1: Les cheveux bleus
Harry sortit du bureau, suivi de Ron et d’Hermione. Arrivé en bas de l’escalier, il s’arrêta, brusquement étourdi de n’avoir plus rien à faire. Tous les événements qui venaient de se dérouler et auxquels il n’avait pas encore eu le temps de repenser se mirent à défiler dans sa tête : l’attaque du château, le cercle des Mangemorts dans la Forêt, son duel avec Voldemort…

Il démarra soudain, marchant à grands pas dans le couloir désert. Il lui restait encore une dernière chose à faire.
-Où vas-tu, Harry ? cria Ron, surpris.
-Veiller Tonks et Remus, répondit-il sans se retourner. Personne n’est auprès d’eux.
Hermione le rattrapa en courant et lui agrippa le bras.
-Harry, qu’est-ce que tu racontes ? J’ai vu Tonks il y a cinq minutes, elle cherchait Lupin !

Harry accéléra de plus belle, sans rien comprendre, le cœur battant. Pourtant, il avait vu les deux corps étendus l’un près de l’autre, et le fantôme de Remus lui avait parlé…

Ils débouchèrent dans la Grande Salle. Elle était encore bondée de morts et de blessés. Ceux qui étaient indemnes allaient de l’un à l’autre, aidant une Mme Pomfresh surchargée, ou restaient prostrés près des corps en pleurant sans bruit. Apercevant sa famille qui entourait le corps de Fred, Ron s’y dirigea, suivi par Hermione. Harry les laissa faire et se dirigea vers la fenêtre Est.

Dans l’obscurité, il devinait les corps de Lupin et Tonks, si paisibles et si beaux dans leur dernier sommeil. Il entendit soudain des pleurs entrecoupés de sanglots, venant d’un coin d’ombre près de la fenêtre. Harry s’approcha et distingua une petite forme sombre, surmontée d’une masse bleu vif. Son cœur fit un bond dans sa poitrine ; il sortit sa baguette et la pointa sur les deux cadavres.
-Ici ! commanda-t-il.
Crac ! Les corps disparurent et un Détraqueur s’éleva dans les airs.
-Riddikulus ! hurla Harry, partagé entre la colère et le soulagement.
Crac ! Le Détraqueur tomba à terre et se transforma en cafard. Harry l’écrasa rageusement avec sa chaussure. Puis son regard se tourna vers le coin d’ombre ; les pleurs avaient cessé. Il s’approcha et se pencha doucement devant la petite forme.
-Bonjour, Teddy.

L’enfant le regarda d’un air étonné et sourit, ayant déjà oublié l’horrible vision de la mort. Il avait le teint pâle et les traits fins de sa mère, mais ses grands yeux calmes et ses sourcils arqués le faisaient le fils incontestable de Lupin. Harry se retourna et aperçut Tonks près des Weasley. Il l’appela ; elle accourut, le visage tendu d’inquiétude. Il ouvrit la bouche pour exprimer son soulagement de la voir vivante, mais elle ne lui laissa pas le temps de parler:
-Tu as vu Remus ? Il…
Elle eut un cri de surprise en apercevant Teddy ; elle le prit tendrement dans ses bras en demandant à Harry :
-Mais comment est-il arrivé là ? Je l’avais laissé à la maison, sous la garde de ma mère !
-Je ne sais pas, répondit Harry. C’est comme s’il avait transplané tout seul pour venir vous rejoindre ! D’étonnants pouvoirs se révèlent chez les sorciers tout jeunes, n’est-ce pas ? C’est ce qui a dû arriver.
-Peut-être, dit Tonks en se levant, Teddy enveloppé dans sa cape. Je rentre chez moi, ma mère doit être morte d’inquiétude, et je reviens tout de suite. Sais-tu où est Remus ?
Après la réponse négative d’Harry, elle tourna sur elle-même et disparut.

Harry tourna la tête et regarda de loin la famille Weasley autour du corps de Fred : Mme Weasley sanglotait entre son mari et Percy ; Georges tenait la tête de son frère entre ses mains avec un visage presque fou ; Ginny, Bill et Charlie se tenaient les uns les autres, comme pour former un mur devant le malheur qui leur arrivait ; Ron était assis, le visage entre les mains, et Hermione lui caressait les cheveux sans savoir quoi dire. Harry n’osa pas s’approcher. Il se serait senti en trop auprès de la famille en deuil, et il ne parvenait pas à chasser de son esprit la pensée que Fred était mort un peu par sa faute.

Harry se mit à errer dans le château, donnant un coup de main au besoin, cherchant toujours Lupin. Au deuxième étage, il s’arrêta près de la fenêtre défoncée et respira avec plaisir l’air vif de la nuit, qui lui rafraîchissait le visage. Le parc était obscur et agréablement silencieux après le fracas des combats. La lune miroitait sur le lac en filaments argentés, mais elle se cachait de l’autre côté du château.

Harry s’accouda sur le rebord effrité, soudain perdu dans ses pensées. Ce qu’il avait attendu, comme tant de gens depuis des années, avait fini par se réaliser : Voldemort n’était plus qu’un souvenir, le monde des sorciers n’était plus menacé … mais à quel prix ? Et quelle vie s’offrirait désormais à Harry, n’ayant plus la responsabilité de détruire un quelconque mal ?

Se retournant, il aperçut trop tard un grand loup se relever parmi les décombres. Son long pelage était hirsute, et il avait une touffe de poils de chaque côté du museau, qui rappelait désagréablement les favoris de Greyback. La gueule plissée de haine, les yeux cruels, il se jeta sur Harry avec un hurlement.
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Tinakë




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MessageSujet: Re: Pour ceux que la fin du septième tome a déçus...   Pour ceux que la fin du septième tome a déçus... Icon_minitimeDim 24 Fév - 18:49

Pour ceux qui sont en vacances ou qui ont un peu de temps, ce serait super sympa de laisser vos impressions ici!! Merci d'avance...


Chapitre 2 : Le loup blanc
Il n’eut pas le temps de sortir sa baguette et tomba sur le côté, échappant de peu aux larges mâchoires ouvertes, qui dégageaient une haleine chaude et pestilentielle. Greyback fit volte-face et allait réitérer son attaque quand une forme sombre et silencieuse le faucha dans son élan et l’envoya à terre. Ils roulèrent l’un sur l’autre, le souffle rauque, mordant, griffant, grognant comme deux bêtes sauvages. Tout en restant à distance respectueuse, Harry se rapprocha, la baguette brandie. L’autre loup était plus blanc, et une longue cicatrice lui barrait le flanc. Des images défilèrent dans sa tête tandis que son cœur faisait un bond dans sa poitrine : quatre ans auparavant, devant le Saule Cogneur, Sirius s’était battu contre la même bête. Il était couvert d’égratignures et avait une blessure béante sur la cuisse, mais il se battait avec une rage et une violence impressionnantes. Harry jeta un coup d’œil à droite et à gauche : personne ne venait, le bruit ne devant pas s’entendre au rez-de-chaussée. Il n’osa pas s’en aller, fasciné par le spectacle brutal devant lui, et désireux d’apporter de l’aide au besoin. Greyback était plus massif et puissant, mais son adversaire parait souplement toutes ses attaques, animé d’une étonnante énergie, qu’Harry n’aurait pas soupçonné chez lui. Pourtant, il s’essoufflait déjà et esquivait moins vite.

Avec un grognement de victoire, Greyback le saisit à la gorge, mais il se dégagea avec un cri de douleur, abandonnant une touffe de poils entre les mâchoires de son rival. Il trébucha et tomba, à bout de souffle. Greyback se pencha sur lui avec un étrange rictus qui découvrit ses crocs rougis. Le regard du loup blanc croisa celui de Harry ; rassemblant ses dernières forces, il se redressa à demi, et ses mâchoires se refermèrent sur la gorge de Greyback. Celui-ci eut un cri guttural et se débattit, mais son adversaire tint bon et affermit sa prise. Dans un suprême effort, Greyback le saisit et le repoussa loin de lui. Il glissa sur les pavés rougis. Greyback s’écroula sur le côté, de la bave sanglante coulant de sa bouche. Son souffle ralentit, ses yeux devinrent vitreux ; il laboura une dernière fois le sol de ses griffes et ne bougea plus.
Harry s’approcha du corps inerte et sortit sa baguette.
-Stupéfix, murmura-t-il par précaution.
L’éclair rouge alla heurter le dos de Greyback, qui ne réagit pas.
Puis il tomba à genoux près du loup blanc, se maudissant intérieurement de ne connaître aucun sort de guérison. L’énorme bête haletait, la langue pendant entre ses mâchoires entrouvertes. Quand Harry frôla son flanc palpitant, il se mit à trembler violemment et ouvrit les yeux. Harry ne put y lire qu’une chose, aussi clairement que s’il avait crié : j’ai mal. Le sang ruisselait de sa cuisse à travers une mousse verdâtre qui recouvrait les bords de la blessure ; Harry allait y poser la main quand une voix l’interpella à travers le couloir :
-N’y touche pas ! Surtout pas !

Harry retira vivement sa main et releva la tête. Un grand homme aux yeux bleus courait vers lui, portant une lourde sacoche. Il regarda rapidement Harry de la tête aux pieds pour vérifier s’il n’était pas blessé, puis déposa sa sacoche à côté du loup.
-C’est la morsure d’une araignée. Son venin est dangereux.
-Qui êtes-vous ? demanda Harry, qui ne l’avait pas vu pendant le combat.
-Je m’appelle Philip Stone, je suis guérisseur à Ste-Mangouste, et un ami de Remus depuis des années. Mme Pomfresh m’a appelé il y a deux heures pour lui donner un coup de main.
Ses larges incisives le faisaient un peu zézayer. Il avait les yeux très bleus, petits et enfoncés dans leurs orbites. Ses tempes grisonnantes entouraient un visage qui était loin d’être gracieux, mais son calme et sa douceur inspirèrent tout de suite confiance à Harry, sans qu’il sût trop pourquoi.

Stone s’agenouilla, palpa la carotide et regarda les conjonctives, sous les paupières. Puis il inspecta du doigt les nombreuses blessures que le loup portait, en évitant de toucher à celle de l’araignée, qu’il se contenta de regarder attentivement.
-Bon, finit-il par dire, Greyback ne l’a pas raté, mais il n’a rien de grave, hormis son cou et sa jambe. Les autres plaies n’ont besoin de rien, on va les laisser à l’air libre.
Il ouvrit sa sacoche et en sortit deux fioles et une paire de gants.
-Tu vas m’aider, dit-il à Harry en lui donnant l’une des fioles. Passe ça sur son cou, n’hésite pas à en mettre beaucoup.

Quant à lui, il donna un coup de baguette en direction de la Grande Salle. Un énorme grizzly d’argent en jaillit et disparut bientôt à l’angle du couloir. Puis Stone enfila les gants et appliqua une crème bleutée sur la plaie de la cuisse. Il y eut un grésillement et la mousse vert disparut, mais le loup ne bougea pas ; il semblait avoir perdu connaissance et ne réagit même pas quand Harry osa toucher la plaie de son cou.
Il finit de recouvrir la blessure avec une autre crème, jaunâtre, à l’odeur de pétrole, puis regarda Stone, qui passait à présent sa baguette dans la déchirure de la cuisse en murmurant d’une voix profonde les incantations qu’Harry avait entendues quand Rogue avait soigné Malefoy, l’année précédente ; mais elles semblaient plus puissantes et plus assurées, montrant que Stone avait l’habitude de les utiliser. Dès le premier passage, la plaie se referma, laissant une longue cicatrice brunâtre.

Stone parut satisfait ; il prit doucement le loup dans ses bras vigoureux, se releva et regarda Harry.
-Tu devrais aller dormir, mon garçon. On m’a raconté ce qui t’est arrivé ce soir, tu ferais mieux de récupérer un peu.
-Vous avez raison, répondit Harry.
Il avait l’impression que toute la fatigue qu’il avait accumulée lui tombait d’un coup sur les épaules. Le dortoir de Gryffondor lui semblait à des lieues du deuxième étage.
Stone dut le comprendre, car il lui dit :
-L’infirmerie n’est pas loin. On va te trouver un lit là-bas.

Il aquiesca avec soulagement et se dirigea vers le bout du couloir en marchant comme un somnambule. Il prêta à peine attention à Tonks qui faillit le heurter en déboulant de la Grande Salle. Elle semblait épuisée, à moitié folle d’inquiétude, et ses cheveux avaient retrouvé leur teinte gris métallique. Elle dépassa Harry et courut vers Stone avec un cri. Harry n’eut pas la force de se retourner ; il entra dans l’infirmerie bondée et s’écroula dans un lit du fond, là où il restait de la place. Il sombra aussitôt dans un sommeil sans rêves.
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Tinakë




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MessageSujet: Re: Pour ceux que la fin du septième tome a déçus...   Pour ceux que la fin du septième tome a déçus... Icon_minitimeSam 10 Mai - 14:00

Voilà la suite, j'espère qu'elle vous plaira...
Chapitre 3 : L’infirmerie
Quand il se réveilla, l’infirmerie était inondée de soleil. Des gens allaient d’un lit à l’autre, se contentant de murmurer pour préserver le calme de la pièce. Il avait l’impression d’avoir dormi plusieurs jours, tant les événements de la veille lui semblaient lointains. En s’étirant, il alla regarder par la fenêtre : il faisait très beau, sans un souffle de vent. Le lac miroitait au fond du parc. A l’orée de la Forêt interdite, il remarqua le petit groupe d’une demi-douzaine de loups ; la plupart étaient assis ou couchés, les autres faisaient les cent pas en levant régulièrement la tête vers le ciel, comme s’ils guettaient quelque chose. Harry suivit leur regard : derrière les collines, la lune avait déjà à moitié disparue. Il se retourna et faillit heurter un plateau chargé de victuailles qui semblait flotter à hauteur de sa poitrine. Le plateau se baissa, laissant apparaître deux longues oreilles de chauve-souris et des yeux globuleux et brillants.
-Harry Potter, monsieur, couina l’elfe de maison, Marly peut-elle proposer un peu de nourriture à Harry Potter ?
-Avec plaisir, répondit Harry. Merci, Marly.
Il prit le plateau, le posa sur le lit à côté de lui et commença à manger. Marly le regarda avec un air d’extase, les yeux grands ouverts, hochant un peu de la tête, puis se retourna et sortit de l’infirmerie de toute la vitesse de ses jambes courtes.

Le repas était tout simple, mais Harry le considéra comme un festin. Une fois qu’il eût soulagé sa faim, il se promena dans l’infirmerie en cherchant Lupin. Son lit était entourée d’une espèce de brume bleutée. Quand Harry y pénétra, il eut l’impression que la nuit était tombée d’un coup : tout autour de lui, l’éclat du soleil avait disparue, remplacée par une luminosité très faible. Le loup était couché sur le flanc, les pattes raides. On avait bandé sa cuisse et nettoyé le sang qui maculait sa fourrure. Il respirait vite, avec une sorte de sifflement oppressant. Soudain, il eut un gémissement sourd et roula sur le dos, parcouru de violents frissons. Lentement, son pelage se changea en peau, son museau et ses oreilles rétrécirent. Après quelques secondes, Lupin avait retrouvé sa forme humaine et respirait péniblement à travers ses dents serrées, les yeux à demi-fermés. Son visage crispé était d’une pâleur de cire.
Harry s’assit sur une chaise à côté du lit, sans quitter Lupin des yeux. Il avait tant de choses à lui dire : d’abord le remercier de l’avoir protégé contre Greyback, puis lui demander ce qu’il avait fait pendant la bataille, pourquoi il était apparu quand il avait utilisé la Pierre de Résurrection… Il se demanda où était Tonks.

A travers le voile d’obscurité, il entendit soudain un remue-ménage et des éclats de voix dans l’infirmerie. Six personnes venaient de rentrer. A leur tête, une grande sorcière noire, à la chevelure ébouriffée comme une crinière, parlait avec Stone. Sa voix chaude et profonde rappelait étrangement celle de Kingsley Shacklebot.
-Bien sûr, Sonia, lui répondit Stone. Il risque d’avoir de la fièvre à cause du venin de l’araignée, mais il est hors de danger. Il dort pour le moment.
Il montra de la main là où était Lupin. Harry s’écarta du lit et poussa sa chaise vers le mur. Le groupe s’approcha et franchit le rideau bleutée.

En les voyant de plus près, Harry comprit que c’était les loups-garous qu’il avait vus dans le parc. Les habits usés, le teint blafard, ils ressemblaient un peu à Lupin les lendemains de pleine lune ; mais ils
semblaient plus sauvages, moins soignés. Pourtant, leurs visages se radoucirent quand ils passèrent un à un, silencieusement, près du lit de Lupin. Certains s’inclinaient, d’autres passaient la main le long de son bras. Chacun salua Harry d’un léger signe de tête avant de repartir. La dernière était la grande sorcière noire, qui s’arrêta et regarda longuement Lupin, les yeux brillants.
Puis elle posa une baguette sur le drap -Harry reconnut celle de Lupin- et s’éloigna. Le calme retomba, uniquement brisé par le souffle saccadé et de plus en plus rapide de Lupin. Ses pommettes étaient devenues très rouges et rehaussaient la pâleur de son visage. Quelques minutes après, Stone vint à son tour. Il semblait inquiet et pressé, comme si quelque chose le tracassait.
-Bonjour, Harry. Comment te sens-tu ?
-Tout à fait bien, répondit-il. Savez-vous où est Tonks ?
-Elle est repartie s’occuper de son fils. Elle ne voulait pas partir, mais il fallait remettre les sorts qui empêchent de transplaner dans Poudlard. Sa maison est trop loin, elle a prévu de retrouver Remus à l’enterrement de Fred.
Stone se pencha et passa la main sur son front et son cou.
-La fièvre monte. Je vais chercher une potion à lui donner.

Le temps qu’il revienne, Lupin s’était mis à frissonner et à claquer des dents, la tête arquée en arrière. Harry dut l’empêcher d’arracher le pansement qui lui enserrait la cuisse. Il se mit soudain à balbutier des paroles incompréhensibles, puis ouvrit les yeux et murmura :
-Non, Fenrir, ne fais pas ça… ce n’est même pas digne d’un animal… Comprends-tu, Oliver ? Je veux encore te regarder en face…Tonks, protège Teddy, ne laisse pas Greyback s’approcher de lui…
-Il délire, soupira Stone. Je vais lui ôter les souvenirs qui le tourmentent ; ce sera plus facile pour lui de lutter.
Il sortit sa baguette et la pointa sur la tempe de Lupin. Un long fil argenté en sortit et vint former une petite boule à l’extrémité de la baguette. Lupin se détendit d’un coup, sans cesser de trembler, et son visage reprit un peu de couleur. Stone hésita un moment, puis demanda à Harry :
-Cela te dérangerait-il de t’en charger ? Je suis trop occupé par les blessés, je risque de faire des erreurs si je les prends.
-Il n’y aucun problème, répondit Harry, heureux de pouvoir se rendre utile. Je les lui rendrai à son réveil.
Il approcha le bout de sa baguette de celle de Stone. La sphère d’argent vint s’y accrocher. Il prit une large inspiration et la posa sur son front.
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